18 févr. 2015

Article Espace_ Le Cospar, Protection planétaire



COSPAR
Protection planétaire : du traité aux recommandations
Le Cospar (COmittee on SPAce Research ) prend soin de traduire les dispositions du Traité de l’espace en recommandations. Ces recommandations sont adaptées selon le type de la mission spatiale (du simple survol de l'astre à l'atterrissage d'une sonde) et selon le corps céleste exploré.





Dès 1967, sous l’égide de l’ONU, la plupart des Etats ont ratifié le Traité de l’Espace.
Des dispositions de protection planétaire figurent dans le Traité, qui stipule que les Etats «procèderont à l’exploration [de la Lune et des autres corps célestes] de manière à éviter les effets préjudiciables de leur contamination ainsi que les modifications nocives du milieu terrestre résultant de l’introduction de matière extraterrestre». 

Ces dispositions ont été rappelées par l'ONU dans le Traité sur la Lune et les autres corps célestes de 1979, puis dans la Déclaration de Vienne de 1999.


Le risque de contamination par des micro-organismes terrestres dépend en effet de leur capacité de survie au voyage et des conditions qu’ils trouveront éventuellement à l’arrivée.
Le Cospar classe les missions en 5 catégories, le plus haut niveau de précaution (catégorie 5) concerne les missions spatiales prévoyant un retour d’échantillons extraterrestres sur Terre.

Régulièrement, les scientifiques découvrent sur Terre des formes de vie dans les endroits les plus inattendus. 

Notre connaissance des corps célestes et du système solaire s’enrichissant sans cesse, le risque de contamination biologique doit être continuellement réévalué en prenant en compte ces connaissances nouvelles. 

Les recommandations sont ainsi régulièrement mises à jour, notamment lors des assemblées scientifiques du Cospar qui se réunissent tous les 2 ans.