23 avr. 2014

Juridique Environnement_La Déclaration universelle des droits de la Terre 2010



LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE LA TERRE 
Dans un contexte écologique mondial particulièrement alarmant, un premier “projet de Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère” a été élaboré en Avril 2010 en Bolivie lors de la Conférence Mondiale des Peuples pour le changement climatique et les Droits de la Terre Mère. Reconnaissant dans ce texte les fondements d’une prise de conscience globale, l’organisation Terre Mère a repris ce projet pour lui donner sa forme actuelle et se mobilise afin de le diffuser. 

La Conférence mondiale des peuples sur les changements climatiques, organisée dans la ville de Cochabamba du 20 au 22 avril 2010, a abouti à l’adoption de la «Déclaration universelle des droits de la Terre». 


La dégradation de la Terre-Mère     
Les dégradations de la Terre-Mère mettent en danger les écosystèmes, les cycles écologiques et la pérennité d’espèces. L’exploitation abusive de la Terre-Mère et les pollutions, inhérentes au système capitaliste, entraînent des changements climatiques qui menacent la vie.    

L’intégrité de la Terre-Mère    
La Terre-Mère est une communauté indivisible et auto-régulée de tous les êtres qui la composent. Ceux-ci doivent donc être protégés sans distinction fondée sur leur utilité pour les êtres humains. Cette protection nécessite de leur conférer des droits.    

Droits et devoirs   
La recherche du bien-être humain ne doit pas nuire au bien-être de la Terre-Mère, actuel ou futur. Les États et les institutions publiques et privées ont le devoir de mettre en application ces principes. Les pratiques respectueuses de la Terre-Mère, issues de cultures, traditions et coutumes qui reconnaissent ces droits, doivent être encouragées.   

L'idée
La Déclaration Universelle des Droits de la Terre aura réellement du poids, de la force et de la valeur si elle parvient à fédérer un maximum de personnes et à faire vivre dans les consciences une autre vision de l’écologie et de la Terre, fondée sur le respect de la vie, la fraternité et la responsabilité.   


ONU / Communiqué de presse - 07 05 2010   
LE PRÉSIDENT BOLIVIEN SOULIGNE L’IMPORTANCE DE LA CONFÉRENCE MONDIALE DE COCHABAMBA SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES 
Le Président de la Bolivie, M. Evo Morales, a annoncé aujourd’hui, au cours d’une conférence de presse tenue au Siège de l’ONU à New York, qu’« en réaction à l’échec de la Conférence de Copenhague », 35 000 personnes provenant de 140 pays, dont des représentants de 56 gouvernements, ont participé à la première Conférence mondiale des peuples sur les changements climatiques, que son pays a organisée dans la ville de Cochabamba, du 20 au 22 avril 2010.  

La Conférence a abouti à l’adoption de la «  Déclaration universelle des droits de la Terre ».  
Accompagnant le Président bolivien, aux côtés du Directeur de Indigenous Environmental Network, et des représentantes de Third World Network et de Blue Planet Project, Nnimmo Bassey, Président de l’ONG internationale les « Amis de la Terre », a précisé que la Conférence de Cochabamba a été organisée pour permettre aux activistes et aux citoyens ordinaires de faire connaître leurs préoccupations et de proposer des solutions à la crise du climat.  Un des accords majeurs qui a émergé est que les changements climatiques sont causés par des facteurs systémiques qui exigent des changements de même nature.   

À Copenhague, a-t-il dénoncé, la communauté internationale a conclu un accord résultant d’un processus non démocratique qui ne laissait la place qu’à des engagements « volontaires » en matière de réduction de gaz à effet de serre, alors que les peuples du monde se sont clairement entendus sur le fait que l’avenir de la planète et de l’humanité exige des « obligations réelles et des actions concrètes et vérifiables ».  M. Bassey a rappelé que les scientifiques eux-mêmes ont montré qu’avec des solutions « volontaires », la moyenne des températures pourraient augmenter de 4 degrés dans les 20 prochaines années, ce qui signifierait la mise à mort de l’Afrique, des petits États insulaires, des pays arctiques et autres États vulnérables.  

L’Accord conclu à Cochabamba réclame des réductions d’émissions à la source et pas uniquement par des mécanismes commerciaux qui n’ont rien à voir avec les changements climatiques, a-t-il insisté. 
Le Président des « Amis de la Terre » a insisté sur la nécessité de diminuer de 50% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990, durant la période 2013-2017, soit un an après l’expiration du Protocole de Kyoto, en 2012.  Les pays, a-t-il aussi insisté, doivent consacrer au moins 6% de leur PIB aux efforts d’atténuation et d’adaptation aux effets des changements climatiques.  Les moyens arrêtés à la Conférence de Copenhague ne sont qu’une « goutte d’eau dans un océan de besoins ».  Étant donné qu’ils ne font aucune référence aux peuples autochtones, ils ne pourraient mener qu’à plus d’humiliation et de marginalisation, a renchéri le Directeur de Indigenous Environmental Network.
 

PRÉAMBULE de la Déclaration    
Nous, peuples et nations de la Terre : 

Considérant que nous faisons tous partie de la Terre Mère, communauté de vie indivisible composée d’êtres interdépendants et intimement liés entre eux par un destin commun ; 
   
Reconnaissant avec gratitude que la Terre Mère est source de vie, de subsistance, d’enseignement et qu’elle nous prodigue tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre ;   

Reconnaissant que le système capitaliste ainsi que toutes les formes de déprédation, d’exploitation, d’utilisation abusive et de pollution ont causé d’importantes destructions, dégradations et perturbations de la Terre Mère qui mettent en danger la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui par des phénomènes tels que le changement climatique ; 
  
Convaincus que, dans une communauté de vie impliquant des relations d’interdépendance, il est impossible de reconnaître des droits aux seuls êtres humains sans provoquer de déséquilibre au sein de la Terre Mère ;   

Affirmant que pour garantir les droits humains il est nécessaire de reconnaître et de défendre les droits de la Terre Mère et de tous les êtres vivants qui la composent et qu’il existe des cultures, des pratiques et des lois qui reconnaissent et défendent ces droits ; 

Conscients qu’il est urgent d’entreprendre une action collective décisive pour transformer les structures et les systèmes qui sont à l’origine du changement climatique et qui font peser d’autres menaces sur la Terre Mère ;

Proclamons la présente Déclaration universelle des droits de la Terre Mère et appelons l’Assemblée générale des Nations Unies à l’adopter comme objectif commun de tous les peuples et nations du monde, afin que chaque personne et chaque institution assume la responsabilité de promouvoir, par l’enseignement, l’éducation et l’éveil des consciences, le respect des droits reconnus dans la Déclaration, et à faire en sorte, par des mesures et des dispositions diligentes et progressives d’ampleur nationale et internationale, qu’ils soient universellement et effectivement reconnus et appliqués par tous les peuples et États du monde.


Télécharger "La Déclaration universelle des droits de la Terre" : cliquer ICI  
Télécharger "Universal Declaration of Rights of Mother Earth"  : cliquer ICI

22 avr. 2014

Juridique Environnement_La Charte de la Terre 29/06/2000


LA CHARTE DE LA TERRE 
Texte final adopté en mars 2000. Lancement officiel le 29 juin 2000 
La Charte de la Terre est une déclaration internationale de valeurs et principes fondamentaux jugée utile par ses partisans pour construire un monde juste, durable et pacifique au XXIème siècle. Créée suite à un processus de consultation mondiale, et avalisée par des organisations représentant des millions de personnes, la Charte « vise à susciter chez tous les peuples un sentiment d'interdépendance mondiale et de responsabilité partagée pour le bien-être de la famille humaine, la grande communauté de la vie, et les générations futures ». 


La Charte de la Terre invite l'humanité à participer à la création d'un partenariat mondial à un moment critique dans l'histoire. La charte d'éthique de la vision de la Terre soutient que la protection de l'environnement, les droits de l'homme, un développement humain équitable, et la paix sont interdépendants et indivisibles. La Charte vise à fournir un nouveau cadre de pensée pour comprendre et faire face à ces grandes problématiques. 

Historique 
L'idée d'élaborer une Charte de la Terre date de 1987, lorsque la Commission mondiale de l'Organisation des Nations unies sur l’environnement et le développement a appelé à la création d'une nouvelle charte pour guider la transition vers le développement durable. En 1992, l'ancien Secrétaire général des Nations Unies Boutros Boutros-Ghali a insisté sur la nécessité d'une nouvelle charte au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, mais le temps d'une telle déclaration n'était pas venu. La Déclaration de Rio est une déclaration du consensus atteignable à cette époque. En 1994, Maurice Strong (président du Sommet de la Terre) et Mikhaïl Gorbatchev, en travaillant avec les organisations qu'ils avaient chacun fondées (le Conseil de la Terre et de Green Cross International respectivement), ont relancé le processus d'élaboration de la Charte de la Terre, cette fois en tant qu'initiative de la société civile, avec l'aide du gouvernement des Pays-Bas.

Rédaction 
La rédaction du texte a suivi un processus de consultation à travers le monde de six années (1994-2000), supervisé par la Commission indépendante de la Charte de la Terre, qui avait été convoquée par Maurice Strong et Mikhaïl Gorbatchev dans le but de développer un consensus mondial sur les valeurs et les principes pour un avenir durable. La Commission continue de servir de gardien du texte Charte de la Terre. Le texte final de la Charte de la Terre a été approuvé lors d'une réunion de la Commission de la Charte de la Terre dans les locaux de l'UNESCO à Paris en mars 2000. Le lancement officiel s'est déroulé le 29 juin 2000 lors une cérémonie au Palais de la Paix à La Haye, aux Pays-Bas. 

Accueil international  
La Charte a été officiellement avalisée par des organisations représentant des millions de personnes, y compris l'UNESCO, plus de 250 universités à travers le monde, l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (l'UICN), le territoire de New Delhi, capitale de l'Inde, la Conférence des Maires américains de 2001, et des dizaines d'organisations de jeunesse. La Charte de la Terre Internationale, l'organisation chargée de promouvoir la Charte, insiste dans sa littérature sur le fait que la Charte de la Terre est respectueuse et inclusive de toutes les traditions religieuses. Elle défend l'idée que la Charte elle-même n'inclut aucune déclaration appuyant ces accusations de supplanter l'une des religions du monde ou de créer un gouvernement mondial. 

 
PRÉAMBULE de la Charte
Nous nous trouvons à un moment critique dans l'histoire de la Terre, un moment où l'humanité doit décider de son avenir. Alors que le monde devient de plus en plus interdépendant et fragile, le futur à la fois tient très inquiétant et très prometteur. Pour avancer, nous devons reconnaître qu'au milieu d'une grande diversité de cultures et de formes de vie, nous sommes une seule famille humaine et une communauté de la Terre avec un destin commun. Nous devons unir nos efforts pour donner naissance à une société mondiale durable fondée sur le respect de la nature, les droits humains universels, la justice économique et une culture de la paix. À cette fin, il est impératif que nous, les peuples de la Terre, déclarions notre responsabilité les uns des autres, à la plus grande communauté de vie, et aux générations futures.

Terre, notre maison 
L'humanité fait partie d'un vaste univers en évolution. La Terre, notre maison, est animé par une communauté de vie unique. Les forces de la nature font existence une aventure exigeante et incertaine, mais la Terre a fourni les conditions essentielles à l'évolution de la vie. La résilience de la communauté de vie et le bien-être de l'humanité dépendent de la préservation d'une biosphère saine comprenant tous ses systèmes écologiques, une riche variété de plantes et d'animaux, des sols fertiles, des eaux pures, et l'air pur. L'environnement mondial avec ses ressources limitées est une préoccupation commune de tous les peuples. La protection de la vitalité, la diversité et la beauté de la Terre est une responsabilité sacrée.  

La situation mondiale 
Les modèles dominants de production et de consommation sont à l'origine dévastation de l'environnement, l'épuisement des ressources, et une extinction massive des espèces. Communautés locales sont affaiblies. Les bénéfices du développement ne sont pas partagés équitablement et le fossé entre riches et pauvres se creuse. L'injustice, la pauvreté, l'ignorance et les conflits violents sont généralisés et causent de grandes souffrances. Une hausse sans précédent de la population humaine a des systèmes écologiques et sociaux surchargés. Les fondements de la sécurité dans le monde sont menacés. Ces tendances sont dangereuses, mais pas inévitable. 

Les défis à venir 
Le choix est le nôtre: former un partenariat mondial pour prendre soin de la Terre et de l'autre ou risquer la destruction de soi et la diversité de la vie. Des changements fondamentaux sont nécessaires à nos valeurs, institutions et modes de vie. Nous devons réaliser que lorsque les besoins fondamentaux ont été respectés, le développement humain est avant tout d'être plus, n'ayant pas plus. Nous avons les connaissances et la technologie pour fournir à tous et à réduire nos impacts sur l'environnement. L'émergence d'une société civile mondiale crée de nouvelles opportunités pour construire un monde démocratique et humain. Nos défis environnementaux, économiques, politiques, sociaux et spirituels sont reliés entre eux, et ensemble nous pouvons trouver des solutions intégrées. 

Responsabilité universelle 
Pour réaliser ces aspirations, nous devons décider de vivre avec un sens de la responsabilité universelle, nous identifiant avec toute la communauté de la Terre qu'à nos communautés locales. Nous sommes à la fois citoyens de différentes nations et d'un seul monde où le local et le global sont liés. Tout le monde partage la responsabilité pour le bien-être actuel et futur de la famille humaine et le monde vivant plus grande. L'esprit de solidarité et de fraternité avec toute vie est renforcé lorsque nous vivons avec vénération pour le mystère de l'être, gratitude pour le don de vie, et l'humilité en ce qui concerne la place de l'humain dans la nature. Nous avons urgemment besoin d'une vision commune des valeurs fondamentales pour fournir un fondement éthique pour la communauté mondiale émergente. Par conséquent, ainsi que dans l'espoir que nous affirmons les principes interdépendants suivants pour un mode de vie durable comme norme universelle par laquelle la conduite de tous les individus, les organisations, les entreprises, les gouvernements et les institutions transnationales doit être guidé et évalués.

Télécharger "La Charte de la Terre : cliquer ICI 
Télécharger "The Eath Charter" : cliquer ICI

21 avr. 2014

Article Environnement_La Journée de la Terre depuis 2009



LA JOURNÉE DE LA TERRE 
Depuis 2009, le 22 avril est reconnu par l’Organisation des Nations Unies comme Journée internationale de la Terre nourricière. Le Jour de la Terre est le nom d'une célébration correspondant à deux événements : soit la journée internationale de la Terre du 20 ou 21 mars (correspondant à l'équinoxe) soit la journée de la Terre du 22 avril, qui a pris naissance en 1970 aux États-Unis. Le symbole de cet événement est une combinaison des lettres « E » et « O », pour Environment and Organism, de couleur verte sur un fond blanc. 

Origine
Le Jour de la Terre marque tous les ans l'anniversaire de la naissance, en 1970, du mouvement environnemental tel qu'on le connaît aujourd'hui. Il fut fêté pour la première fois le 22 avril 1970, lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Ce premier Jour de la Terre a mené à la création de l'agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) et à l'adoption de la loi « Clean Air, Clean Water, and Endangered Species ». En 1990, sous l'égide de l'environnementaliste américain Denis Hayes, le Jour de la Terre est devenu un événement planétaire, mobilisant 200 millions de personnes dans 141 pays et jouant un rôle de levier pour les enjeux environnementaux mondiaux. Le Jour de la Terre a donné un élan énorme aux campagnes de sensibilisation à la réutilisation et au recyclage et a aidé à préparer le terrain pour le Sommet de la Terre des Nations Unies de 1992 à Rio de Janeiro.  
 
Participation  
Le jour de la Terre de l'année 2000 a atteint (grâce à Internet notamment) un record de participation. Dans 184 pays, on estime que le nombre de participants touchés d'une manière ou d'une autre fut de l'ordre de quelques centaines de millions. Aujourd'hui, plus de 500 millions de personnes passent à l'action ou participent à un événement chaque année dans le cadre du Jour de la Terre. Au fil des ans, le Jour de la Terre est devenu l'événement participatif écologiste le plus important de la planète.
 

ONU / Assemblée générale - AG/10823 – 22/04/09 
Depuis 2009, le 22 avril est reconnu par l’Organisation des Nations Unies comme Journée internationale de la Terre nourricière.  
Les bilans à son sujet sont mitigés: pour les uns, une seule «Journée de la Terre» par année amoindrit l’importance des enjeux environnementaux, alors que le calendrier contient quantité de «journées» de ceci et de cela. Pour les autres, l’événement contribue au contraire à sensibiliser à l’importance de petits gestes, à l’échelle du domicile, du quartier ou du village. Ce qui est sûr, c’est que le contexte a changé. En 1970, l’écologie naissante envoyait des signaux alarmants sur la conservation de la nature. En 2013, ce n’est plus seulement sur la nature que sont dirigés les projecteurs, mais sur notre mode de vie.  
 
Assemblée générale - Soixante-troisième session - 80e séance plénière – matin 
EN PRÉSENCE DU PRÉSIDENT DE LA BOLIVIE, EVO MORALES, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE PROCLAME LE 22 AVRIL JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA TERRE NOURRICIÈRE

En présence du Président de la Bolivie, venu spécialement à New York pour l’occasion, l’Assemblée générale a, ce matin, proclamé le 22 avril Journée internationale de la Terre nourricière. Adoptée sans vote, la résolution (A/63/L.69) portant proclamation de cette Journée s’appuie sur le constat qu’afin de « parvenir à un juste équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux des générations présentes et futures, il faut promouvoir l’harmonie avec la nature et la Terre ». Le Président de l’Assemblée générale, Miguel d’Escoto Brockmann, a expliqué que l’expression Terre nourricière, couramment utilisée dans de nombreux pays et régions pour désigner la planète, « illustre l’interdépendance existant entre l’être humain, les autres espèces vivantes et la planète sur laquelle nous vivons tous ». Le Président de la Bolivie a salué cette décision de l’Assemblée générale et le fait qu’une cinquantaine d’États Membres se soient portés coauteurs de la résolution parrainée par son pays.  Il a affirmé que le XXIe siècle devait être celui de la reconnaissance des droits à la Terre nourricière comme le précédent avait été celui de la reconnaissance des droits de l’homme.
 
Evo Morales a spécifiquement plaidé pour le respect de quatre droits : 
Le droit à la vie, humaine, animale et végétale 
Le droit à la régénération de la nature, qui doit fixer des limites au développement socioéconomique 
Le droit à une vie sans pollution 
Le droit à la coexistence harmonieuse avec des millions d’autres espèces vivantes.

Le Président de l’Assemblée s’est félicité de cette résolution «historique», qui intervient selon lui «à un moment critique où les dégâts que nous infligeons à l’environnement s’avèreront irréversibles».   
Cette décision marque un pas supplémentaire vers le changement des mentalités qui nous ont tant rapprochés de l’autodestruction, a-t-il ajouté en conclusion.