26 juil. 2014

Articles Environnement_Nos Océans 2014 : des chiffres alarmants


38° N 145° O : Le vortex de déchets du Pacifique nord 
C'est une zone du gyre subtropical du Pacifique nord, aussi connue sous le nom de gyre (un gyre océanique est un gigantesque tourbillon d'eau océanique formé d'un ensemble de courants marins) de déchets, « soupe plastique », « septième » ou « huitième continent » ou « Grande zone d'ordures du Pacifique » (GPGP : Great Pacific Garbage Patch). Pour les océans, le terme « continents de plastique » est rencontré. 

L'océanographe et skipper américain Charles J. Moore a découvert en 1997 cette « grande zone d'ordures du Pacifique » également nommée vortex d'ordures. Étant donné que la mer de déchets est translucide et se situe juste sous la surface de l'eau, elle n'est pas détectable sur les photographies prises par des satellites. Elle est seulement visible du pont des bateaux.

Surface estimée entre 1,5 et 3,5 millions km2 (à plus de 1000 km des 1ères côtes)

Densité de la zone = 5kg de plastique/km2 sur une profondeur moyenne de 10m, avec des débris jusqu’à 30m

Le concept de "continent-poubelle" est assez imagé mais en réalité on estime qu'il y aurait cinq grandes masses de déchets amassés au beau milieu des océans, dans les cinq principaux vortex (tourbillon de courants marins) de la planète.  


Il était une fois le plastique dans les océans ... 
Comment le plastique arrive dans les mers ?
4 catégories de déchets :
1. Ceux rejetés directement en mer c'est à dire les débris liés aux activités de pêche
2. Les déchets qui viennent des navires tombés à l’eau (accidentellement ou pas) 
3. Les déchets qui arrivent de la terre, soit l’essentiel de la pollution jusqu’à 80% c'est à dire les déchets du tourisme laissés sur les plages 
4. Les rejets d’eaux usée 

Voyage du plastique sur 6 ans  ...
Une fois pigé dans le système des gyre, le plastique n’en sort jamais ! 
Certains septiques continuent à nier l’existence de ces iles de déchets … d’autant que les photos aériennes ou les images satellites n’existent pas parce que la plupart de ces déchets sont de taille très petite, voire microscopique. Et, de plus le plastique présent en mer ne flotte pas à la surface mais il est en profondeur. 

Concentration moyenne de plastique par km2 : 
300.000 morceaux dans la gyre avec des pointes à plus de 1 millions de débris. A titre de comparaison, on estime que la moyenne mondiale est de 13.000 morceaux par km2, soit environ 23 fois moins. 

Dégradation lente des plastiques : 
20 ans pour un sac plastique, 450 ans pour une bouteille plastique et cette dégradation s’accompagne d’un lent fractionnement de ces déchets en minuscules particules. Et pendant cette dégradation, les animaux marins qui passent là, sont piégés par les débris les plus grands ou bien ingèrent les plus petits débris ce qui les suffoque ou obstrue leur système digestif. 

Selon l’ONU, les déchets plastiques provoquent tous les ans la mort de plus de 1 million d’oiseaux et plus de 100.000 mammifères marins. 
De plus, la structure moléculaire du plastique ne disparaissant pas tout à fait, le plastique agit comme une sorte d’éponge absorbant les polluants qui peuvent entrer dans la chaîne alimentaire des animaux et puis ensuite celle de l’homme.  

Alors face à ce problème, existe-t-il des solutions ?
Médiatiser le phénomène des gyres !!! 
Planifier une véritable opération de nettoyage !!!  
Créer des plastiques biodégradables ?!
Taxer le plastique ?! 
Tenter de transformer les déchets en ressources ?!
Etc. 


Question politique oblige ... 
Une grande partie de ces gyres se trouvent hors des zones nationales et des zones économiques exclusives … et, aucun État ne veut assumer la responsabilité de ces iles de plastiques, ni s’engager dans les coûts dans l’éventuel nettoyage des océans !


Conclusion
Il faut prendre le problème à la source ...
Il est indispensable à notre petite échelle, chacun que nous soyons très vigilants sur l’élimination des plastiques surtout si nous sommes évidemment au bord de la mer !!  

23 juil. 2014

Article Environnement_Journée mondiale des Océans 2014



JOURNÉE MONDIALE DE L’OCÉAN 2014
« Il nous faut veiller à ce que les océans continuent de répondre à nos besoins sans pour autant compromettre ceux des générations futures. En effet, ils jouent un rôle de régulation du climat de la planète et constituent une source importante de nutrition. Ils offrent aussi des voies de passage essentielles pour le commerce mondial et, dans leurs profondeurs, ils détiennent la solution permettant de répondre aux besoins énergétiques actuels et futurs de l’humanité. »
 Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon



Historique de la Journée
L'idée d'une Journée mondiale de l'océan a été lancée à l’occasion du Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992. 
Le but de cette journée est de célébrer l'océan, patrimoine que nous partageons tous, et de mettre en avant les relations particulières que chacun d'entre nous entretient avec la mer. 

La Journée vise à sensibiliser le grand public au rôle crucial joué par les océans et aux différents moyens existants pour les protéger. 
La Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO soutient le Réseau Océan Mondial qui, depuis 1992, s'est attaché à promouvoir la Journée mondial de l'océan et ses événements de sensibilisation.


Les océans
Notre eau de pluie, notre eau potable, le climat, les littoraux, une grande partie de notre nourriture et même l'oxygène de l'air que nous respirons, tout cela est en fait fourni et régulé par la mer. A travers l'histoire, les océans et les mers ont été des axes vitaux pour le commerce et les transports. 
La gestion prudente de cette ressource mondiale essentielle est fondamentale pour un avenir viable.


Faits et chiffres 
1. L’océan recouvre 70% de la planète.
2. Selon les estimations, 50 à 80% de la vie sur Terre se trouve sous la surface de l'océan, qui constitue 90% de l’espace habitable de la planète. Moins de 10% de cet espace a été exploré.
3. L’océan contient 96% de l’eau de surface de la Terre, le reste étant de l’eau douce trouvée dans les glaces, lacs et rivières.
4. Globalement, la valeur marchande des ressources et des industries marines et côtières est estimée à 3.000 milliards de dollars par an, soit environ 5 % du PIB mondial.
5. Les océans abritent près de 200 000 espèces non encore identifiées mais il est possible qu'en réalité, leur nombre se compte en millions.
6. L’océan absorbe environ 25% du CO2 ajouté à l’atmosphère à cause d’activités humaines chaque année, réduisant fortement l’impact de ce gaz à effet de serre sur le climat.
7. Les océans sont la première source de protéines du monde et plus de 2,6 milliards de personnes dépendent principalement des océans pour leurs besoins en protéines.
8. Les pêcheries maritimes emploient directement ou indirectement plus de 200 millions de personnes.
9. Près de 40 % des océans sont considérés comme ‘lourdement affectés’ par les activités humaines, dont la pollution, la diminution des stocks de poisson, la destruction d'habitats côtiers tels que les récifs de coraux, les mangroves et les algues marines, ainsi que l'implantation d'espèces aquatiques envahissantes.
10. Les récifs de coraux rendent de nombreux services de grande valeur – dans les domaines de la gestion des risques naturels (en hausse, à 189.000 dollars par hectare et par an), du tourisme (en hausse, à 1 million de dollars/hectare/an), du matériel génétique et de la bio-prospection (en hausse, à 57.000 dollars/hectare/an) et des pêcheries (en hausse, à 3.818 dollars/hectare/an).
11. Les subventions accordées aux secteurs de la pêche contribuent à la diminution rapide des stocks de nombreux poissons et entravent les efforts déployés pour sauvegarder et restaurer les pêcheries à travers le monde et les emplois qui leur sont liés, et il en résulte pour les pêcheries maritimes un manque à gagner de 50 milliards de dollars par an.   


Conclusion  
Près de 40 % des océans sont considérés comme "lourdement affectés" par les activités humaines, dont la pollution, la diminution des stocks de poisson, la destruction d'habitats côtiers tels que les récifs de coraux, les mangroves et les algues marines, ainsi que l'implantation d'espèces aquatiques envahissantes ... Etc.  

Et, pourtant seul 1% de l’océan est protégé aujourd’hui !? No comment ...