2.Assurer l'éducation primaire
pour tous
3.Promouvoir l'égalité et l'autonomisation des femmes
4.Réduire la mortalité infantile
5.Améliorer la santé
maternelle
6.
Combattre les maladies
7.Assurer un environnement humain durable
8.
Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Cible 1.A - Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la
proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour
Depuis 1990, le taux de pauvreté et le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté ont diminué !
Depuis 1990, le taux de pauvreté et le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté ont diminué !
Dans les
régions en développement, en 1990, 47% des personnes vivaient avec moins de
1,25 dollar par jour. Ce taux est passé à 24% en 2008. Malgré la profonde
récession économique de ces dernières années, le taux de pauvreté a continué de
décroître au plan mondial. On estime qu'à peu près 1 milliard de personnes
vivront encore avec moins de 1,25 dollar par jour en 2015, ce qui correspond à
un taux mondial de pauvreté extrême juste en dessous de 16%.
Cible 1.B - Assurer le plein-emploi et la possibilité
pour chacun, y compris les femmes et les jeunes, de trouver un travail décent
et productif
Au plan
mondial, la proportion de travailleurs vivant en dessous du seuil de pauvreté
de 1,25 dollar par jour est passée de 26,4% en 2000 à 14,8% en 2011. Quatre
personnes sur cinq vivant dans l’extrême pauvreté vivront en Afrique
subsaharienne et en Asie du Sud. Depuis 2008, cette diminution ralentit du fait
de la crise. En matière de productivité du travail, les régions en
développement sont loin derrière le monde développé. Le travailleur moyen dans
le monde en développement produit seulement un cinquième de ce que son
homologue d'un pays développé produit. La lutte contre l'emploi vulnérable
progresse lentement entre 1991 et 2011. Les femmes en sont les premières
concernées.
Cible 1.C - Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la
proportion de la population qui souffre de la faim
Le nombre de
personnes souffrant de la faim s'est stabilisé depuis 1990. La FAO a estimé que
sur la période 2006-2008, 850 millions de personnes souffraient de la faim,
soit 15,5% de la population mondiale. Le progrès pour réduire la faim a ralenti
ou stagné dans de nombreuses régions. En Asie du Sud-Est, il n'y a pas eu
d'amélioration du taux de sous-alimentation depuis 2000 et les pays d'Afrique
Subsaharienne ont été plus durement touchés par la crise alimentaire et
financière. La proportion d'enfants de moins de cinq ans souffrant
d'insuffisance pondérale est, elle, passée de 29% en 1990 à 18% en 2010. Des
progrès ont donc été enregistrés mais restent insuffisants pour atteindre
l'objectif mondial d'ici à 2015.
Objectif 2 : assurer l'éducation primaire pour tous
Cible -
D’ici à 2015, donner à tous les enfants, garçons et filles, partout dans le
monde, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires
Dans les régions en développement, le taux d'inscription d'enfants en âge d'école primaire est passé de 82% en 1999 à 90% en 2010. Cette croissance a été observée majoritairement jusqu'en 2004 puis a nettement ralentie. Des progrès manifestes ont été enregistrés dans les pays confrontés aux défis les plus grands: Asie de l'Est et du Sud-Est, Afrique Subsaharienne, par la réduction du taux d'enfants non scolarisés et par l'augmentation du taux d'inscription. Au plan mondial, un progrès ont été réalisés dans la réduction de l'exclusion des filles de l'éducation primaire. La part de filles non scolarisées dans les pays en développement, est passée de 58% en 1999 à 53% en 2010. Cependant, des disparités régionales entre les sexes continuent d'amoindrir les efforts pour réaliser l'école primaire pour tous. L'analphabétisme reste un obstacle pour 120 millions de jeunes, dont la plupart vivent en Asie du Sud (62 millions) et en Afrique Subsaharienne (45 millions). Au plan mondial, le taux d'alphabétisation des jeunes atteint 90% en 2010, soit une hausse de 6 points par rapport à 1990.
Dans les régions en développement, le taux d'inscription d'enfants en âge d'école primaire est passé de 82% en 1999 à 90% en 2010. Cette croissance a été observée majoritairement jusqu'en 2004 puis a nettement ralentie. Des progrès manifestes ont été enregistrés dans les pays confrontés aux défis les plus grands: Asie de l'Est et du Sud-Est, Afrique Subsaharienne, par la réduction du taux d'enfants non scolarisés et par l'augmentation du taux d'inscription. Au plan mondial, un progrès ont été réalisés dans la réduction de l'exclusion des filles de l'éducation primaire. La part de filles non scolarisées dans les pays en développement, est passée de 58% en 1999 à 53% en 2010. Cependant, des disparités régionales entre les sexes continuent d'amoindrir les efforts pour réaliser l'école primaire pour tous. L'analphabétisme reste un obstacle pour 120 millions de jeunes, dont la plupart vivent en Asie du Sud (62 millions) et en Afrique Subsaharienne (45 millions). Au plan mondial, le taux d'alphabétisation des jeunes atteint 90% en 2010, soit une hausse de 6 points par rapport à 1990.
Cible - Éliminer les disparités entre les sexes dans les
enseignements primaire et secondaire d’ici à 2005, si possible, et à tous les
niveaux de l’enseignement en 2015 au plus tard.
La parité est atteinte dans les écoles primaires du monde en développement bien que certaines régions restent en retrait. L'indice de parité des sexes, qui montre le ratio entre le taux d'inscription des filles et des garçons, est passé de 91% en 1997 à 97% en 2010. Deux régions restent en retrait malgré de gros efforts et progrès : l'Asie de l'Ouest et l'Afrique Subsaharienne. Les disparités entre les sexes apparaissent au niveau de l'éducation secondaire, où les filles rencontrent davantage de barrières. Cette disparité provient de la discrimination des sexes dans la famille et la société en général. Le coût de l'enseignement secondaire, le mariage précoce des filles et l'éloignement des établissements secondaires sont autant d'obstacles à la progression de l'enseignement secondaire des filles. Accès à l'emploi : les femmes ne sont pas sur un pied d'égalité avec les hommes, même si elles entrent sur le marché du travail avec un même niveau d'éducation. Représentation parlementaire : la proportion de sièges occupés par des femmes continue de progresser mais à un rythme lent. Fin 2011, les femmes représentaient 19,7% des parlementaires au plan mondial, indiquant alors une augmentation de 75% depuis 1995. La situation pour l'exécutif est un peu plus encourageante. Depuis 2005, 17 femmes ont été Chef d'État ou Chef de gouvernement. Il en est de même pour les femmes ministres dans le monde, passant de 14,2% en 2005 à 16,7% en 2012.
La parité est atteinte dans les écoles primaires du monde en développement bien que certaines régions restent en retrait. L'indice de parité des sexes, qui montre le ratio entre le taux d'inscription des filles et des garçons, est passé de 91% en 1997 à 97% en 2010. Deux régions restent en retrait malgré de gros efforts et progrès : l'Asie de l'Ouest et l'Afrique Subsaharienne. Les disparités entre les sexes apparaissent au niveau de l'éducation secondaire, où les filles rencontrent davantage de barrières. Cette disparité provient de la discrimination des sexes dans la famille et la société en général. Le coût de l'enseignement secondaire, le mariage précoce des filles et l'éloignement des établissements secondaires sont autant d'obstacles à la progression de l'enseignement secondaire des filles. Accès à l'emploi : les femmes ne sont pas sur un pied d'égalité avec les hommes, même si elles entrent sur le marché du travail avec un même niveau d'éducation. Représentation parlementaire : la proportion de sièges occupés par des femmes continue de progresser mais à un rythme lent. Fin 2011, les femmes représentaient 19,7% des parlementaires au plan mondial, indiquant alors une augmentation de 75% depuis 1995. La situation pour l'exécutif est un peu plus encourageante. Depuis 2005, 17 femmes ont été Chef d'État ou Chef de gouvernement. Il en est de même pour les femmes ministres dans le monde, passant de 14,2% en 2005 à 16,7% en 2012.
Cible - Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le
taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans
La mortalité des enfants a diminué de
plus d’un tiers, mais la progression est encore trop lente pour que la cible
soit atteinte. Dans les régions en développement, le taux de mortalité des
enfants de moins de cinq ans a baissé de 35% entre 1990 et 2010. Le nombre de
décès est passé de 12 millions en 1990 à 7,6 millions en 2010. La couverture
vaccinale, notamment contre la rougeole, a permis de réduire ce taux.
Néanmoins, l'Afrique Subsaharienne reste la région ayant le taux de mortalité
le plus élevé. Le risque de décès est aussi plus élevé en zone rurale et dans
les ménages les plus pauvres. Alors que le taux de mortalité des enfants de
moins de cinq ans a baissé dans son ensemble, la proportion des décès ayant
lieu durant le premier mois après la naissance est en augmentation, passant de
37% en 1990 à 40% en 2010. L’éducation
de la mère demeure un puissant déterminant d’inégalité : les enfants de mères
éduquées ont plus de chances de survivre que les enfants de mères sans
éducation.
Cible 5.A - Réduire de trois quarts, entre 1990 et
2015, le taux de mortalité maternelle
Le nombre de
décès maternels a diminué de 47% entre 1990 et 2010 et est estimé à 287.000
pour 2010. La présence d'un personnel qualifié (médecin, infirmière ou
sage-femme) est un facteur de diminution du nombre de décès. L'Asie du Sud et
l'Afrique subsaharienne représentent 85% de la totalité des décès maternels en
2010 et ont aussi la couverture la plus faible en terme de présence d'un
personnel qualifié. Les soins prénatals font également partie des interventions
pouvant réduire la mortalité maternelle. Le taux de soins a augmenté fortement
en Asie du Sud, Afrique du Nord et Asie de l'Ouest et la progression s'est
trouvée ralentie dans les régions où le taux de couverture était déjà très élevé
comme en Asie du Sud-Est, Asie de l'Est et Amérique latine.
Cible 5.B - Rendre l’accès à la médecine procréative
universel d’ici à 2015
Le recours
aux contraceptifs a contribué à des améliorations dans le domaine de la santé
maternelle et infantile en permettant d'empêcher des grossesses non désirées ou
trop rapprochées. Dans de nombreuses régions, le recours aux contraceptifs a
augmenté entre 1990 et 2000 mais tend désormais à ralentir. Les besoins non
satisfaits en matière de planification familiale (pourcentage des femmes de 15
à 49 ans, souhaitant retarder ou éviter une grossesse, mais qui n'ont recours à
aucun moyen de contraception) ont diminué. Le financement des services de
planification familiale est un élément clé pour supprimer la non-satisfaction
de la demande en contraceptifs. Par rapport à l'aide totale à la santé, l'aide
à la planification familiale a diminué au cours des dix dernières années.
Cible 6.A - D'ici à 2015, avoir enrayé la propagation du
VIH/sida et avoir commencé à inverser la tendance actuelle
Dans les régions les plus touchées,
les nouvelles infections au VIH sont en baisse. Des 33 pays où les nouvelles
infections ont diminué, 22 se trouvent en Afrique Subsaharienne. En 2010, les
nouvelles infections ont concerné 2,7 millions de personnes (dont 390 000
enfants), dont 70% en Afrique Subsaharienne. Le principal vecteur de
transmission en Afrique Subsaharienne est la transmission hétérosexuelle alors
que dans le Caucase ou en Asie Centrale, régions où le taux de nouvelles
infections augmente, le vecteur de transmission est l'usage de drogue injectée.
Fin 2010, on estime que 34 millions de personnes dans le monde vivaient avec le
VIH. Il s'agit d'une augmentation de 17% par rapport à 2001. En 2009, 17,1
millions d'enfants dans le monde avaient perdu un ou deux parents à cause du
sida. 15 millions de ces enfants vivaient en Afrique Subsaharienne.
Cible 6.B - D’ici à 2010, assurer à tous ceux qui en ont
besoin l’accès aux traitements contre le VIH/sida
A la fin de 2010, 6,5 millions de
personnes recevaient un traitement antirétroviral contre le VIH ou le sida dans
les régions en développement. Par rapport à 2009, 1,4 millions de personnes
supplémentaires ont eu un accès aux soins. Mais en Afrique Subsaharienne, 50%
des personnes ayant besoin d'un traitement, ne reçoivent toujours aucune
thérapie antirétrovirale.
Cible 6.C - D’ici à 2015, avoir maîtrisé le paludisme et
d’autres maladies graves et commencer à inverser la tendance actuelle
Le paludisme : La couverture des populations à
risque pour la prévention du paludisme et les mesures de contrôle poursuit sa
croissance. Entre 2000 et 2010, dans 43 pays des 99 pays présentant une
transmission continue du paludisme, des diminutions de 50% des cas ont été
observées. En 2010, on estime qu'il y a eu 216 millions épisodes de paludisme
dont environ 81% en Afrique. Depuis 2000, le taux de mortalité dû au paludisme
a diminué de 45%.
Cible 7.A - Intégrer les principes du développement
durable dans les politiques et programmes nationaux et inverser la tendance
actuelle de déperdition des ressources environnementales
Le taux
réduit de déboisement est le résultat d'une déforestation moindre, de la
création de nouvelles forêts, ainsi que de l'expansion naturelle des forêts
existantes, surtout en Asie. La perte nette mondiale a diminué au cours des 20
dernières années, passant de -8.03 millions d'hectares à -5,2 millions
d'hectares mais cela ne suffira pas à inverser les déperditions globales dans
le monde. Entre 2000 et 2010, les plus grandes pertes en zones boisées ont été
enregistrées en Amérique du Sud et en Afrique. La diminution des zones boisées
a un impact négatif dans de nombreux domaines : emplois, nourriture, bois,
plantes médicinales, matériaux et ustensiles de construction. Quant aux
émissions de dioxyde de carbone, celles-ci sont en diminution de -0,4% entre
2008 et 2009. Malgré cela, les émissions restent encore de 39% supérieures à
celles de 1990. La diminution de 2009 est attribuable au ralentissement de
l'activité économique durant la crise mondiale. Les émissions de CO2 par habitants
sont restées bien plus élevées dans les régions développées : 10 tonnes
métriques de CO2 par personne en 2009 contre 3 tonnes métriques pour le monde
en développement. En 2011,
lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à
Durban, il a été convenu de mener une action plus forte pour le contrôle des
changements climatiques, y compris les émissions de gaz à effet de serre. La
petite diminution de 2009 étant due à la crise, il est fort à penser que les
émissions de gaz à effet de serre augmenteront à nouveau dès les effets de la
crise passés. La diminution à long terme de ces émissions demeure donc une
question urgente et d'actualité.
Cible 7.B - Réduire la perte de la biodiversité et
atteindre, d'ici à 2010, une diminution significative du taux de perte
La
biodiversité est encore en situation de perte, bien que davantage de surfaces
sur la Terre soient protégées. Fin 2010, les zones protégées couvraient 12,7%
de la superficie terrestre mondiale, mais cette protection s'étendait à
seulement 1,6% de la superficie totale des océans. Depuis 1990, le nombre de
zones protégées a augmenté de 58%, et leur superficie de 48%, mais cette
croissance a été variable selon les pays. De nouvelles
recherches ont confirmé que les zones protégées adéquatement situées peuvent
réduire le déclin ou l'extinction des espèces. Ces mesures de protection ont
permis d'empêcher l'extinction de 39 espèces d'oiseaux entre 1988 et 2008 et 29
espèces de mammifères entre 1996 et 2008. Cependant, il n'en demeure pas moins
que les déclins sont importants et que les extinctions d'espèces provoquées par
l'homme se poursuivent à un rythme jamais égalé auparavant.
Cible 7.C - Réduire de moitié, d’ici à 2015, le
pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau
potable ni à des services d’assainissement de base
En 2010, 89%
de la population mondiale utilisait des sources d'eau potable améliorées (6,1
milliards de personnes) contre 76% en 1990 (4,1 milliards). La Chine et L'Inde
ont enregistré la moitié de la progression mondiale. Si cette tendance se
poursuit, 92% de la population mondiale sera couverte d'ici 2015. Mais la tâche
n'est pas encore terminée car 11% de la population, soit 783 millions de
personnes restent sans un accès à l'eau potable améliorée. Plus de 40% de ces
personnes vivent en Afrique subsaharienne. Malgré une
amélioration dans la plupart des régions en développement, environ la moitié de
la population de ces régions n'a pas accès à des infrastructures
d'assainissement améliorées. La couverture de l'assainissement a augmenté de
36% en 1990 à 56% en 2010. La plus grande progression a été obtenue en Asie de
l'Est et du Sud. Au contraire, la progression reste lente en Asie de l'Ouest et
en Afrique subsaharienne.
Cible 7.D - Améliorer sensiblement, d’ici à 2020, les
conditions de vie de 100 millions d’habitants des bidonvilles
La
proportion de citadins dans le monde en développement vivant dans des
bidonvilles est passée de 39% en 2000 à 33% en 2010. Plus de 200 millions de ces
personnes ont bénéficié d'un accès à des sources d'eau améliorées, à des
installations d'assainissement améliorées ou à un logement durable. Cependant,
en dépit de la réduction du pourcentage des populations urbaines vivant dans
des bidonvilles, en termes absolus, le nombre de personnes vivant dans ces
bidonvilles continue d'augmenter du fait de l'accélération de l'urbanisation.
Objectif 8 :mettre en place un partenariat pour le développement
Cible 8.A - Poursuivre la mise en place d’un système
commercial et financier ouvert, réglementé, prévisible et non discriminatoire
Le commerce rebondit après
l'effondrement de 2008-2009 qui a accompagné la crise financière mondiale. Pour
les pays en développement, les exportations ont dépassé en valeur le niveau
d'avant la crise. La moyenne des tarifs douaniers imposés par les pays
développés se trouve maintenant à un faible niveau pour les produits agricoles.
Les pays les moins avancés bénéficient d'un traitement préférentiel réel dans
le commerce avec les nations les plus riches.
Cible 8.B et C - Répondre aux besoins particuliers des
pays les moins avancés (PMA), des pays en développement sans littoral et des
petits États insulaires en développement
L'aide en parts du revenu total des
donateurs est en baisse, aussi bien pour les pays les moins avancés que pour
l'Afrique subsaharienne pour la première fois depuis plus d'une décennie, les
pays donateurs étant confrontés à des contraintes fiscales.
Cible 8.D - Traiter globalement le problème de la dette
des pays en développement
Interrompue en 2009, la tendance à la
baisse du coefficient du service de la dette des pays en développement,
reprend. Le poids de la dette extérieure affecte les capacités financières d'un
pays et sa résistance aux chocs économiques. Une meilleure gestion de la dette,
un commerce en expansion et pour les pays les plus pauvres, un allègement de la
dette, ont réduit ce poids. Le service de la dette en proportion des
exportations s'est amélioré comparé aux niveaux d'avant les crises dans le
monde en développement, bien que ce ne soit pas le cas pour les pays les moins
avancés et les petits États insulaires.
Cible 8.E - En coopération avec l'industrie
pharmaceutique, rendre les médicaments essentiels disponibles et abordables
dans les pays en développement
Les prix des médicaments essentiels
sont encore trop élevés dans les pays en développement mais il y a eu une
amélioration de l’accès aux médicaments de traitement du VIH/sida, ainsi qu’une
augmentation de la production locale d’autres médicaments essentiels. Il reste
difficile de se procurer des médicaments essentiels dans les pays en
développement, surtout dans les pays à faible revenu et à revenu moyen de la
tranche inférieure. En 2012, on ne pouvait en trouver que dans 57 % des
établissements de soins publics et 65 % des établissements privés. Dans les
pays à faible revenu et à revenu moyen de la tranche inférieure, les prix
étaient en moyenne 3,3 fois plus élevés que les prix de référence
internationaux dans les établissements du secteur public et 5,7 fois plus
élevés dans les établissements du secteur privé.
Cible 8.F - En coopération avec le secteur privé, faire
en sorte que les avantages des nouvelles technologies, en particulier des
technologies de l'information et de la communication, soient accordés à tous
Dans le monde en développement, 31 %
de la population utilise Internet, contre 77 % dans le monde développé. Les
utilisateurs d’Internet dans les pays en développement ont représenté 65 % du
nombre total des utilisateurs mondiaux en 2013, alors qu’ils représentaient 40
% en 2005. Par ailleurs, le taux de pénétration d’Internet dans les pays en
développement est passé de 25 % en 2011 à 31 % 2013. Les prix des services de
technologies de l’information et des communications (TIC) deviennent plus
abordables mais la différence de coût entre les pays développés et les pays en
développement reste importante.
La mortalité des enfants a diminué de plus d’un tiers, mais la progression est encore trop lente pour que la cible soit atteinte. Dans les régions en développement, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé de 35% entre 1990 et 2010. Le nombre de décès est passé de 12 millions en 1990 à 7,6 millions en 2010. La couverture vaccinale, notamment contre la rougeole, a permis de réduire ce taux. Néanmoins, l'Afrique Subsaharienne reste la région ayant le taux de mortalité le plus élevé. Le risque de décès est aussi plus élevé en zone rurale et dans les ménages les plus pauvres. Alors que le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé dans son ensemble, la proportion des décès ayant lieu durant le premier mois après la naissance est en augmentation, passant de 37% en 1990 à 40% en 2010. L’éducation de la mère demeure un puissant déterminant d’inégalité : les enfants de mères éduquées ont plus de chances de survivre que les enfants de mères sans éducation.
Cible 5.A - Réduire de trois quarts, entre 1990 et
2015, le taux de mortalité maternelle
Le nombre de décès maternels a diminué de 47% entre 1990 et 2010 et est estimé à 287.000 pour 2010. La présence d'un personnel qualifié (médecin, infirmière ou sage-femme) est un facteur de diminution du nombre de décès. L'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne représentent 85% de la totalité des décès maternels en 2010 et ont aussi la couverture la plus faible en terme de présence d'un personnel qualifié. Les soins prénatals font également partie des interventions pouvant réduire la mortalité maternelle. Le taux de soins a augmenté fortement en Asie du Sud, Afrique du Nord et Asie de l'Ouest et la progression s'est trouvée ralentie dans les régions où le taux de couverture était déjà très élevé comme en Asie du Sud-Est, Asie de l'Est et Amérique latine.
Le nombre de décès maternels a diminué de 47% entre 1990 et 2010 et est estimé à 287.000 pour 2010. La présence d'un personnel qualifié (médecin, infirmière ou sage-femme) est un facteur de diminution du nombre de décès. L'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne représentent 85% de la totalité des décès maternels en 2010 et ont aussi la couverture la plus faible en terme de présence d'un personnel qualifié. Les soins prénatals font également partie des interventions pouvant réduire la mortalité maternelle. Le taux de soins a augmenté fortement en Asie du Sud, Afrique du Nord et Asie de l'Ouest et la progression s'est trouvée ralentie dans les régions où le taux de couverture était déjà très élevé comme en Asie du Sud-Est, Asie de l'Est et Amérique latine.
Cible 5.B - Rendre l’accès à la médecine procréative
universel d’ici à 2015
Le recours
aux contraceptifs a contribué à des améliorations dans le domaine de la santé
maternelle et infantile en permettant d'empêcher des grossesses non désirées ou
trop rapprochées. Dans de nombreuses régions, le recours aux contraceptifs a
augmenté entre 1990 et 2000 mais tend désormais à ralentir. Les besoins non
satisfaits en matière de planification familiale (pourcentage des femmes de 15
à 49 ans, souhaitant retarder ou éviter une grossesse, mais qui n'ont recours à
aucun moyen de contraception) ont diminué. Le financement des services de
planification familiale est un élément clé pour supprimer la non-satisfaction
de la demande en contraceptifs. Par rapport à l'aide totale à la santé, l'aide
à la planification familiale a diminué au cours des dix dernières années.
Cible 6.A - D'ici à 2015, avoir enrayé la propagation du
VIH/sida et avoir commencé à inverser la tendance actuelle
Dans les régions les plus touchées, les nouvelles infections au VIH sont en baisse. Des 33 pays où les nouvelles infections ont diminué, 22 se trouvent en Afrique Subsaharienne. En 2010, les nouvelles infections ont concerné 2,7 millions de personnes (dont 390 000 enfants), dont 70% en Afrique Subsaharienne. Le principal vecteur de transmission en Afrique Subsaharienne est la transmission hétérosexuelle alors que dans le Caucase ou en Asie Centrale, régions où le taux de nouvelles infections augmente, le vecteur de transmission est l'usage de drogue injectée. Fin 2010, on estime que 34 millions de personnes dans le monde vivaient avec le VIH. Il s'agit d'une augmentation de 17% par rapport à 2001. En 2009, 17,1 millions d'enfants dans le monde avaient perdu un ou deux parents à cause du sida. 15 millions de ces enfants vivaient en Afrique Subsaharienne.
Dans les régions les plus touchées, les nouvelles infections au VIH sont en baisse. Des 33 pays où les nouvelles infections ont diminué, 22 se trouvent en Afrique Subsaharienne. En 2010, les nouvelles infections ont concerné 2,7 millions de personnes (dont 390 000 enfants), dont 70% en Afrique Subsaharienne. Le principal vecteur de transmission en Afrique Subsaharienne est la transmission hétérosexuelle alors que dans le Caucase ou en Asie Centrale, régions où le taux de nouvelles infections augmente, le vecteur de transmission est l'usage de drogue injectée. Fin 2010, on estime que 34 millions de personnes dans le monde vivaient avec le VIH. Il s'agit d'une augmentation de 17% par rapport à 2001. En 2009, 17,1 millions d'enfants dans le monde avaient perdu un ou deux parents à cause du sida. 15 millions de ces enfants vivaient en Afrique Subsaharienne.
Cible 6.B - D’ici à 2010, assurer à tous ceux qui en ont
besoin l’accès aux traitements contre le VIH/sida
A la fin de 2010, 6,5 millions de
personnes recevaient un traitement antirétroviral contre le VIH ou le sida dans
les régions en développement. Par rapport à 2009, 1,4 millions de personnes
supplémentaires ont eu un accès aux soins. Mais en Afrique Subsaharienne, 50%
des personnes ayant besoin d'un traitement, ne reçoivent toujours aucune
thérapie antirétrovirale.
Cible 6.C - D’ici à 2015, avoir maîtrisé le paludisme et
d’autres maladies graves et commencer à inverser la tendance actuelle
Le paludisme : La couverture des populations à
risque pour la prévention du paludisme et les mesures de contrôle poursuit sa
croissance. Entre 2000 et 2010, dans 43 pays des 99 pays présentant une
transmission continue du paludisme, des diminutions de 50% des cas ont été
observées. En 2010, on estime qu'il y a eu 216 millions épisodes de paludisme
dont environ 81% en Afrique. Depuis 2000, le taux de mortalité dû au paludisme
a diminué de 45%.
Cible 7.A - Intégrer les principes du développement
durable dans les politiques et programmes nationaux et inverser la tendance
actuelle de déperdition des ressources environnementales
Le taux réduit de déboisement est le résultat d'une déforestation moindre, de la création de nouvelles forêts, ainsi que de l'expansion naturelle des forêts existantes, surtout en Asie. La perte nette mondiale a diminué au cours des 20 dernières années, passant de -8.03 millions d'hectares à -5,2 millions d'hectares mais cela ne suffira pas à inverser les déperditions globales dans le monde. Entre 2000 et 2010, les plus grandes pertes en zones boisées ont été enregistrées en Amérique du Sud et en Afrique. La diminution des zones boisées a un impact négatif dans de nombreux domaines : emplois, nourriture, bois, plantes médicinales, matériaux et ustensiles de construction. Quant aux émissions de dioxyde de carbone, celles-ci sont en diminution de -0,4% entre 2008 et 2009. Malgré cela, les émissions restent encore de 39% supérieures à celles de 1990. La diminution de 2009 est attribuable au ralentissement de l'activité économique durant la crise mondiale. Les émissions de CO2 par habitants sont restées bien plus élevées dans les régions développées : 10 tonnes métriques de CO2 par personne en 2009 contre 3 tonnes métriques pour le monde en développement. En 2011, lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Durban, il a été convenu de mener une action plus forte pour le contrôle des changements climatiques, y compris les émissions de gaz à effet de serre. La petite diminution de 2009 étant due à la crise, il est fort à penser que les émissions de gaz à effet de serre augmenteront à nouveau dès les effets de la crise passés. La diminution à long terme de ces émissions demeure donc une question urgente et d'actualité.
Le taux réduit de déboisement est le résultat d'une déforestation moindre, de la création de nouvelles forêts, ainsi que de l'expansion naturelle des forêts existantes, surtout en Asie. La perte nette mondiale a diminué au cours des 20 dernières années, passant de -8.03 millions d'hectares à -5,2 millions d'hectares mais cela ne suffira pas à inverser les déperditions globales dans le monde. Entre 2000 et 2010, les plus grandes pertes en zones boisées ont été enregistrées en Amérique du Sud et en Afrique. La diminution des zones boisées a un impact négatif dans de nombreux domaines : emplois, nourriture, bois, plantes médicinales, matériaux et ustensiles de construction. Quant aux émissions de dioxyde de carbone, celles-ci sont en diminution de -0,4% entre 2008 et 2009. Malgré cela, les émissions restent encore de 39% supérieures à celles de 1990. La diminution de 2009 est attribuable au ralentissement de l'activité économique durant la crise mondiale. Les émissions de CO2 par habitants sont restées bien plus élevées dans les régions développées : 10 tonnes métriques de CO2 par personne en 2009 contre 3 tonnes métriques pour le monde en développement. En 2011, lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Durban, il a été convenu de mener une action plus forte pour le contrôle des changements climatiques, y compris les émissions de gaz à effet de serre. La petite diminution de 2009 étant due à la crise, il est fort à penser que les émissions de gaz à effet de serre augmenteront à nouveau dès les effets de la crise passés. La diminution à long terme de ces émissions demeure donc une question urgente et d'actualité.
Cible 7.B - Réduire la perte de la biodiversité et
atteindre, d'ici à 2010, une diminution significative du taux de perte
La
biodiversité est encore en situation de perte, bien que davantage de surfaces
sur la Terre soient protégées. Fin 2010, les zones protégées couvraient 12,7%
de la superficie terrestre mondiale, mais cette protection s'étendait à
seulement 1,6% de la superficie totale des océans. Depuis 1990, le nombre de
zones protégées a augmenté de 58%, et leur superficie de 48%, mais cette
croissance a été variable selon les pays. De nouvelles
recherches ont confirmé que les zones protégées adéquatement situées peuvent
réduire le déclin ou l'extinction des espèces. Ces mesures de protection ont
permis d'empêcher l'extinction de 39 espèces d'oiseaux entre 1988 et 2008 et 29
espèces de mammifères entre 1996 et 2008. Cependant, il n'en demeure pas moins
que les déclins sont importants et que les extinctions d'espèces provoquées par
l'homme se poursuivent à un rythme jamais égalé auparavant.
Cible 7.C - Réduire de moitié, d’ici à 2015, le
pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau
potable ni à des services d’assainissement de base En 2010, 89% de la population mondiale utilisait des sources d'eau potable améliorées (6,1 milliards de personnes) contre 76% en 1990 (4,1 milliards). La Chine et L'Inde ont enregistré la moitié de la progression mondiale. Si cette tendance se poursuit, 92% de la population mondiale sera couverte d'ici 2015. Mais la tâche n'est pas encore terminée car 11% de la population, soit 783 millions de personnes restent sans un accès à l'eau potable améliorée. Plus de 40% de ces personnes vivent en Afrique subsaharienne. Malgré une amélioration dans la plupart des régions en développement, environ la moitié de la population de ces régions n'a pas accès à des infrastructures d'assainissement améliorées. La couverture de l'assainissement a augmenté de 36% en 1990 à 56% en 2010. La plus grande progression a été obtenue en Asie de l'Est et du Sud. Au contraire, la progression reste lente en Asie de l'Ouest et en Afrique subsaharienne.
Cible 7.D - Améliorer sensiblement, d’ici à 2020, les conditions de vie de 100 millions d’habitants des bidonvilles
La proportion de citadins dans le monde en développement vivant dans des bidonvilles est passée de 39% en 2000 à 33% en 2010. Plus de 200 millions de ces personnes ont bénéficié d'un accès à des sources d'eau améliorées, à des installations d'assainissement améliorées ou à un logement durable. Cependant, en dépit de la réduction du pourcentage des populations urbaines vivant dans des bidonvilles, en termes absolus, le nombre de personnes vivant dans ces bidonvilles continue d'augmenter du fait de l'accélération de l'urbanisation.
Cible 8.A - Poursuivre la mise en place d’un système commercial et financier ouvert, réglementé, prévisible et non discriminatoire
Le commerce rebondit après l'effondrement de 2008-2009 qui a accompagné la crise financière mondiale. Pour les pays en développement, les exportations ont dépassé en valeur le niveau d'avant la crise. La moyenne des tarifs douaniers imposés par les pays développés se trouve maintenant à un faible niveau pour les produits agricoles. Les pays les moins avancés bénéficient d'un traitement préférentiel réel dans le commerce avec les nations les plus riches.
Cible 8.B et C - Répondre aux besoins particuliers des pays les moins avancés (PMA), des pays en développement sans littoral et des petits États insulaires en développement
L'aide en parts du revenu total des donateurs est en baisse, aussi bien pour les pays les moins avancés que pour l'Afrique subsaharienne pour la première fois depuis plus d'une décennie, les pays donateurs étant confrontés à des contraintes fiscales.
Cible 8.D - Traiter globalement le problème de la dette des pays en développement
Interrompue en 2009, la tendance à la baisse du coefficient du service de la dette des pays en développement, reprend. Le poids de la dette extérieure affecte les capacités financières d'un pays et sa résistance aux chocs économiques. Une meilleure gestion de la dette, un commerce en expansion et pour les pays les plus pauvres, un allègement de la dette, ont réduit ce poids. Le service de la dette en proportion des exportations s'est amélioré comparé aux niveaux d'avant les crises dans le monde en développement, bien que ce ne soit pas le cas pour les pays les moins avancés et les petits États insulaires.
Cible 8.E - En coopération avec l'industrie pharmaceutique, rendre les médicaments essentiels disponibles et abordables dans les pays en développement
Les prix des médicaments essentiels sont encore trop élevés dans les pays en développement mais il y a eu une amélioration de l’accès aux médicaments de traitement du VIH/sida, ainsi qu’une augmentation de la production locale d’autres médicaments essentiels. Il reste difficile de se procurer des médicaments essentiels dans les pays en développement, surtout dans les pays à faible revenu et à revenu moyen de la tranche inférieure. En 2012, on ne pouvait en trouver que dans 57 % des établissements de soins publics et 65 % des établissements privés. Dans les pays à faible revenu et à revenu moyen de la tranche inférieure, les prix étaient en moyenne 3,3 fois plus élevés que les prix de référence internationaux dans les établissements du secteur public et 5,7 fois plus élevés dans les établissements du secteur privé.
Cible 8.F - En coopération avec le secteur privé, faire en sorte que les avantages des nouvelles technologies, en particulier des technologies de l'information et de la communication, soient accordés à tous
Dans le monde en développement, 31 % de la population utilise Internet, contre 77 % dans le monde développé. Les utilisateurs d’Internet dans les pays en développement ont représenté 65 % du nombre total des utilisateurs mondiaux en 2013, alors qu’ils représentaient 40 % en 2005. Par ailleurs, le taux de pénétration d’Internet dans les pays en développement est passé de 25 % en 2011 à 31 % 2013. Les prix des services de technologies de l’information et des communications (TIC) deviennent plus abordables mais la différence de coût entre les pays développés et les pays en développement reste importante.